Cet ouvrage artistique, 4ème trimestre 2022

C’est la quête, dans une autre dimension que la réalité ou le rêve, le sacré peut-être, de formes situées là où elles doivent être, là où l’on s’attend qu’elles soient, intuitivement, dans une certaine clarté.

Il offre un florilège d’oeuvres, créées de l’enfance à aujourd’hui, enrichi de textes issus des Carnets transhumances (pensées de l’artiste notées au fil des ans), et de trois autres auteurs : le théoricien de l’art Éryx de la Clappe, l’écrivain Li Fu, le troubadour Lyrcis. Ces textes mettent en lumière l’évolution picturale de Sylvie Gesbert de Lίnea, en son rapport au monde et à l’art. S’y révèlent entre autres le monde des bleus où la transparence domine, les rouges sensations, et la magie universelle du geste calligraphique. Des photographies d’ateliers et d’expositions, en France ou à l’étranger, complètent l’ouvrage.

« Mes influences ? L’enfance assurément, et tout ce qui la nourrit à l’infini, maintenant encore. La création est instinctive et solitaire, emplie de sève et de gaieté, très libre. C’est un rapport au sacré comme au premier jour de l’art rupestre. La toile est ainsi ma paroi. »

« Donner un espace d’émerveillement parmi l’inquiet désenchantement du monde, voici la peinture. »

Carnets Transhumances.